Sa stature imposante et sa voix qui portait haut ont accompagné la vie de notre commune pendant près d’un demi-siècle.
Sa disparition me touche comme elle touche aujourd’hui l’ensemble des Allaudiens. Avec ce caractère fort qui le caractérisait, sa ténacité, son franc parler, il ne laissait personne indifférent.
S’il a pu nous arriver de nous opposer en Conseil municipal, je n’ai jamais oublié ce qu’il a fait pour notre commune à laquelle il avait voué son existence. Dès 1975, il s’était employé à moderniser Allauch sans jamais omettre d’en conserver ses traditions et son caractère provençal.
Il a su rassembler pendant plusieurs décennies tous ceux qui avaient à cœur de défendre notre commune. Je me souviens de quelques-uns de ses combats emblématiques contre la création de la Métropole, contre l’installation d’une grande surface commerciale à La Croix-Rouge ou contre le départ de la brigade de gendarmerie en 2003.
Notre dernier échange a eu lieu en décembre dernier lors d’une représentation officielle organisée pour nos aînés dans la salle François-Mitterrand. Cela fût un de nos rares échanges personnels. S’il conservait une nostalgie pour ce qu’il avait accompli durant 25 ans au Département ou lors de son mandat au Sénat entre 2008 et 2014, c’est incontestablement ce qu’il avait réalisé à Allauch dont il tirait la plus grande fierté.
Il aura marqué l’histoire d’Allauch ces 45 dernières années. Il aura été le seul maire que j’ai connu dans ma vie jusqu’à aujourd’hui. 45 ans d’un engagement total que nous ne pouvons que saluer.
Avec lui, c’est une partie de la vie de notre commune qui disparaît.
Mes pensées vont à son épouse Nicole, à ses deux enfants Christophe et Laurent et ses petits-enfants ainsi qu’à sa famille et ses proches.